Pierrette André-Illouze a passé près de 32 ans de sa vie professionnelle à la Bourse du Travail d’Arles où elle assurait l’entretien, le gardiennage et l’accueil.

Elle appréciait le contact avec les autres. Sa contribution à la vie de la Bourse du Travail donnait du sens à son travail. Ne disait-elle pas que « la Bourse du Travail était sa deuxième maison » !?

Pierrette recevait avec beaucoup de gentillesse les militants et les syndiqués qui venaient régulièrement, les visiteurs d’un jour pour raisons sociales, ou encore à l’occasion d’une manifestation culturelle. Pierrette était surtout généreuse. Les nombreux, trop nombreux, salariés ou privés d’emploi, qui venaient frapper à la porte de l’UL, Pierrette les accueillaient avec le même sourire, la même patience. Elle leur donnait, si elle le pouvait, les premiers renseignements, puis, telle un aiguilleur du ciel, elle appelait le syndicat de la corporation concernée pour qu’ils soient pris en charge ou les orientait vers les services sociaux ad hoc, ou encore leur prenait un rendez-vous avec la permanence juridique de l’UL.

Elle entendait la colère ou le désespoir des plus démunis et trouvait les mots pour les encourager. Parfois il lui arrivait d’en aider à remplir des imprimés, ou rédiger une lettre.

Pierrette fut donc remerciée pour son dévouement, son attention et sa prévenance à l’égard de toute une génération de militants et de syndiqués ou de simples visiteurs de l’Union Locale.

Ses amis, notamment de la Mairie, et ses camarades de la CGT lui ont souhaité beaucoup de bonheur et pour longtemps dans sa nouvelle vie.

Après les cadeaux, un superbe bouquet de fleurs et une belle participation à un voyage de son choix, la soirée s’est clôturée par le verre, et un peu plus, de l’amitié !