Chez les cheminots et les usagers du train, les raisons de la colère sont nombreuses !
Depuis les contre-réformes de 2014, 2016 et 2018, les gouvernements et directions successives s’efforcent de mettre en place l’éclatement de l’entreprise publique SNCF.
Aujourd’hui, poussée par un gouvernement pro-routier, la direction SNCF tente une accélération du processus. En quelques semaines, la direction compte : filialiser une partie de son activité TER, liquider l’entreprise FRET SNCF, abandonner une part du marché TGV (récupéré par Trenitalia et Renfe), accompagner la mise en service du privé TRANSDEV, abandonner tout ou partie des principaux travaux de rénovation/modernisation …
C’est pour ces raisons, que les cheminots, France entière, appellent unitairement à se mobiliser par la grève le 21 novembre prochain, avec comme revendications :
✓ Arrêt du processus de discontinuité de Fret SNCF et obtention d’un moratoire ✓ Arrêt du processus de filialisation TER, Transilien et Intercités ✓ Loi de programmation pluriannuelle pour la modernisation du système ferroviaire.
Cette journée de 24 heures sera l’unique ultimatum que les cheminots lancent au gouvernement et à la direction SNCF. Sans réponses à leurs revendications, un mouvement de grève plus long et plus fort sera lancé en décembre.
Le syndicat CGT des cheminots de Miramas donne rendez-vous le jeudi 21 novembre à 11h00 sur le piquet de grève devant le portail du dépôt de Miramas (Chemin de Calameau), pour une prise de parole, suivie d’un barbecue fraternel.
Une situation et un mouvement qui exigent le soutien de tous les usagers, de tous les citoyens !